Construction d’un business plan

[Newsletter 1] Omar, un père de famille, électricien, ex-militaire et réfugié

Salut à tous,

Comment allez-vous ? Cette année, je participe pour la huitième fois à un projet au sein d’une ONG exceptionnelle axé sur la mesure d’impact ou la digitalisation. J’ai rencontré des entrepreneurs, des activistes et des acteurs du changement inspirants à chacune de ces occasions, que ce soit dans les favelas brésiliennes, la jungle ougandaise, les quartiers nord de Marseille, les bidonvilles en Inde ou encore les petits villages reculés du Guatemala. Ce sont de véritables bouffées d’optimisme qui font du bien !

Cette année, je viens d’arriver au Liban au sein d’une organisation appelée Codi Tech, basée à Beyrouth. Cette association forme les réfugiés et les jeunes marginalisés au codage informatique ! Mais pourquoi ai-je choisi cette destination ?

Omar

Un soir de février 2019, je suis rentré tard du travail. Un peu avant d’entrer dans un restaurant de sushis sur le chemin, j’ai fait la connaissance d’Omar. Il ne m’a pas demandé d’argent, mais seulement quelque chose à manger pour le dîner. Lui ayant proposé de commander avec moi, nous avons finalement passé toute la soirée ensemble.

Originaire du Mali, Omar est père de deux enfants qui vivent encore là-bas. Avant la révolution libyenne, il avait une vie paisible avec sa famille et un travail en tant qu’électricien. Lorsque la guerre malienne a éclaté en 2012, il s’est engagé dans l’armée gouvernementale et a combattu pendant plusieurs années pour son pays. Après le coup d’État, le président a dû s’exiler et la situation d’Omar s’est aggravée. Sa famille était en danger. À tout moment pendant la nuit, des groupes armés pouvaient débarquer chez lui et le tuer, ainsi que sa famille. Il a dû fuir son pays afin de trouver un endroit meilleur où vivre avec eux. De la Turquie à la Grèce sur une petite pirogue, en passant par ses multiples tentatives de franchir la frontière italienne, cela lui a pris deux ans. Il a dit que c’était l’une des périodes les plus difficiles de sa vie. Après un mois et demi en France, il n’avait pas de papiers, il devait parfois dormir dans la rue, il n’avait pas vu sa famille depuis deux ans et demi et il n’avait pas assez d’argent pour retourner au Mali. Il n’avait presque rien et pourtant il ne s’est pas plaint une seule fois durant le dîner. Nous avons surtout ri en évoquant les différences entre nos deux pays.

En rentrant chez moi, je me suis demandé : si j’étais à sa place, qu’aurais-je fait ? Est-ce que moi aussi j’aurais fui mon pays pour trouver une vie meilleure pour ma famille ? Je suis convaincu que discuter avec des réfugiés pourrait enlever beaucoup d’idées reçues sur le sujet.

Adnan - Codi Tech Lebanon

Le Liban est le pays qui accueille le plus grand nombre de réfugiés par habitant au monde, soit 25% de sa population totale. Pour me faire ma propre opinion, j’ai décidé de reprendre mon sac à dos et de partir à la rencontre des habitants sur place. À mon arrivée à Beyrouth, j’ai été chaleureusement accueilli par Adnan, un proche de Codi Tech. Durant le trajet entre l’aéroport et l’hôtel, il en a profité pour me faire une petite visite guidée. Quatre choses m’ont particulièrement marqué :

  • Les églises et les mosquées sont souvent construites côte à côte. Adnan m’a expliqué que la mixité religieuse fait partie de leur culture, avec plus de 18 communautés religieuses reconnues par l’État.
  • De nombreux immeubles n’ont pas d’électricité la nuit venue. En raison d’un manque d’investissement dans les infrastructures énergétiques et de la corruption, l’État n’est pas en mesure de répondre à la demande. De nombreuses familles qui ont les moyens sont obligées de louer des générateurs électriques auprès de loueurs illégaux qui facturent le kilowatt-heure trois fois plus cher.
Codi Tech Lebanon
  • L’inflation est très élevée, au point qu’un dollar équivaut à 100 000 livres libanaises sur le marché noir. En 2023, l’inflation a atteint 25,5 % entre janvier et février et 190 % sur un an. Pour changer de l’argent dans la rue, la responsable de l’hôtel m’a conseillé de vérifier le taux de change en vigueur à l’heure près.
  • Les gens sont très chaleureux et accueillants. Si vous souriez à quelqu’un dans la rue, vous êtes presque sûr de recevoir un sourire en retour !

Je suis impatient de vivre cette nouvelle aventure ! Dans la prochaine newsletter, je vous en dirai un peu plus sur l’association et le projet.

Belle semaine à tous et à très bientôt,

Romain

[Newsletter 2] Codi Tech, un catalyseur d’innovation sociale, d’inclusion et d’emploi

Salut à tous,

J’espère que vous avez passé une excellente semaine ! J’ai démarré ma mission lundi dernier au côté de l’ONG Codi Tech. Hortense la fondatrice de l’organisation m’a donné rendez-vous à 8h45 précises pour partir ensemble à Codi.

Hortense Codi Tech Lebanon

Je connais Hortense depuis plusieurs années et elle fait partie de ces entrepreneurs sociaux qui m’inspirent. Après avoir travaillé pendant quatre ans au BCG, elle aurait pu choisir une carrière prestigieuse. Cependant, après une étude de marché approfondie, elle a plutôt décidé de mettre à profit son réseau et ses compétences pour lancer une ONG au Liban. Codi Tech est une initiative innovante qui combine un bootcamp de codage et un cours de leadership. Pendant six mois, un programme de formation intensif et gratuit permet aux étudiants de devenir des développeurs Web full-stack (front-end et back-end) ou des chefs de projet numérique. L’objectif de l’ONG est d’utiliser le codage comme un catalyseur d’innovation sociale, d’inclusion et d’emploi.

En arrivant chez Codi

J’ai été immédiatement plongé dans l’action en participant à une présentation de projet d’équipe. Les étudiants devaient développer un site e-commerce pour un client qu’ils avaient eux-mêmes démarché. Rapidement confrontés au marché, certains ont présenté une plateforme pour l’achat de baskets en édition limitée, un site ecommerce dans le secteur de la mode ou encore un site d’achat-revente de voitures. Ce qui m’a particulièrement marqué, c’est l’utilisation exclusive de l’anglais ! Même si certains étudiants avaient un niveau basique il y a quelques mois, Codi Tech a réussi à les faire progresser très rapidement pour qu’ils puissent également être exposés à des opportunités à l’international.

Le deuxième point qui m’a marqué, c’est la culture du feedback. Après chaque présentation, les mentors et les étudiants échangent des feedbacks constructifs pour améliorer leurs compétences et leur travail d’équipe.

Codi Tech Lebanon

Mes deux Objectifs chez Codi :

Avec Hortense et Joseph, le directeur du programme, nous avons rapidement finalisé le scope de ma mission, en nous fixant deux principaux objectifs :

Codi Tech Lebanon

Objectif 1 : Organisation de workshops sur l’entrepreneuriat à Beyrouth et à Tripoli. Étant donné l’intérêt prononcé des étudiants pour la création d’entreprise, nous avons réfléchi ensemble à un format de workshop. Avant même que le workshop ne commence, j’étais déjà assailli de questions passionnantes de la part des étudiants sur leurs projets, tels qu’un étudiant qui est coach de gym et qui souhaite lancer son site e-commerce spécialisé dans le sport, ou une autre qui développe une Edtech avec une application iOS favorisant la lecture à travers une expérience immersive…

Objectif 2 : Construction d’un business plan à 2-3 ans. Il s’agit d’accompagner Hortense et Joseph dans leurs réflexions stratégiques visant à diversifier leurs sources de revenus, afin de ne plus dépendre exclusivement des dons, qui sont peu prévisibles. Nous matérialiserons cela dans un business plan à 2-3 ans, ce qui est un projet hyper excitant et assez proche de mon métier d’investisseur chez Blisce.

Le Liban traverse actuellement une crise économique et sociale sans précédent.

Les conséquences sont désastreuses pour la population, notamment avec un taux de change qui a connu une chute vertigineuse, passant de 1500 livres libanaises pour un dollar avant la crise bancaire, à 100 000 livres libanaises pour un dollar dans les bureaux de change informels. Cette dévaluation massive de la monnaie nationale a entraîné une inflation galopante qui a considérablement appauvri les Libanais. Selon l’ONU, 80% de la population vit désormais sous le seuil de pauvreté et 40% dans l’extrême pauvreté.

Codi Tech Lebanon

La crise a été causée par des pratiques financières frauduleuses impliquant les élites économiques et politiques du pays. En effet, la plupart des banques nationales (18 sur 20) comptent des actionnaires liés à la classe politique, et 43% des actifs financiers du pays leur appartiennent. Pendant des années, la dette publique a été financée par des taux d’intérêts artificiellement élevés, créant ainsi une “pyramide de Ponzi” où l’argent public était utilisé pour enrichir les élites au détriment des services sociaux et hospitaliers. En 2019, cette bulle financière s’est effondrée lorsque les banques ont été incapables de rembourser leur dette. Face à un défaut de paiement, les banques ont pris des mesures drastiques telles que le plafonnement des retraits bancaires à 100 dollars par semaine ou l’interdiction des transferts d’argent à l’étranger. En plus de l’inflation, les gens ne peuvent même plus retirer leur argent déposé à la banque. La crise a provoqué une profonde méfiance envers le système bancaire et la classe dirigeante. A l’hôtel, la réceptionniste m’expliquait que tout était fait pour contourner les banques, même les salaires sont payés en cash.

Les temples de Baalbek

Peter et Zineb, deux mentors de Codi, m’ont proposé une excursion à Baalbek. C’est là où se trouve, entre autres, le temple de Bacchus, l’un des temples gréco-romains les mieux conservés au monde. Je n’ai pas hésité longtemps avant d’accepter leur proposition.

Codi Tech Lebanon

Sur la route, j’ai remarqué de nombreux panneaux de propagande. Je me suis demandé pourquoi… Ils m’ont expliqué que nous entrions sur le territoire du Hezbollah, une organisation politico-militaire chiite. C’est presque comme un État dans l’État. Après le poste de contrôle, la police et l’armée régulière n’osent pas y pénétrer, sauf si le Hezbollah les y autorise.

Baalbek Codi Tech Lebanon

En 3000 av. J.-C., Baalbek était une ville phénicienne florissante où l’on célébrait le culte de Baal, une divinité orientale associée à la foudre et aux pluies bienfaisantes. L’endroit est magnifique, chaque pierre est sculptée avec une grande finesse.

Zineb, qui connaît bien la région, nous a ensuite emmenés au souk pour déguster la spécialité locale : les sfihas. Ce sont de petites galettes de pâte fourrées à la viande que les gens commandent en grande quantité pour les repas de famille. Pour les négociations de prix, j’ai vite compris qu’il valait mieux que je m’éloigne un peu car ma tête de touriste n’aidait pas. 😊

Encore une journée excellente ! Belle semaine à tous,

Romain

[Newsletter 3] Impact et Business, un cocktail détonnant !

Salut à tous,

Nous arrivons déjà à la fin de cette passionnante nouvelle aventure aux côtés de Codi Tech. Une chose est certaine, je compte bien revenir au Liban. Avant de reprendre l’avion demain matin, voici quelques nouvelles fraîches !

Voici les principaux accomplissements de ma mission :

1. Deux ateliers sur l’entrepreneuriat à Beyrouth et Tripoli : J’ai eu l’opportunité d’échanger avec 80 étudiants passionnés par la technologie qui seront bientôt diplômés en tant que développeurs Full Stack. Lors de ces ateliers, nous avons abordé des sujets essentiels tels que les différentes étapes de croissance d’une startup, les éléments clés pour élaborer un pitch deck convaincant, ainsi que les questions essentielles à se poser avant de se lancer dans une levée de fonds.

Codi Tech Lebanon

2. Cinq sessions individuelles sur des projets entrepreneuriaux : Ce qui m’a particulièrement marqué, c’est la capacité des étudiants à identifier des opportunités de marché prometteuses. Nous avons discuté de projets tels qu’une plateforme de santé mentale inspirée de l’application Headspace, une plateforme de freelance permettant de connecter les talents libanais avec des entreprises internationales, ainsi qu’une plateforme EdTech visant à favoriser l’apprentissage des mathématiques et de la biologie au Liban.

3. Business plan à horizon 2023-2024: En collaboration avec l’équipe de direction de Codi, nous avons travaillé sur un business plan permettant de simuler différents scénarios liés à l’évolution de Codi sur un modèle hybride entre une ONG et une entreprise sociale. En générant des revenus grâce à certaines activités liées au Bootcamp, Codi pourra réduire sa dépendance aux dons fléchés et peu prévisibles dans la durée, tout en décuplant son impact social.

4. Rédaction d’un rapport d’observation : En tant que volontaire externe au sein de l’organisation, j’ai pu facilement échanger avec toutes les parties prenantes de Codi afin d’identifier des opportunités d’amélioration. J’ai été impressionné par la transparence et la profusion d’idées proposées par les équipes pour améliorer les processus de sélection des candidats, enrichir les contenus pédagogiques et renforcer la participation de la communauté des alumni.

Impact et Business : un cocktail détonnant !

Après avoir travaillé avec 9 ONG exceptionnelles, j’ai pu constater certaines limites du modèle basé exclusivement sur les dons et les subventions.

  • Les dons et subventions sont la plupart du temps ponctuels ou limités dans le temps, ce qui rend difficile la mise en place d’une stratégie à long terme.
  • Ces financements sont souvent fléchés sur un projet spécifique, c’est-à-dire que l’ONG ne peut pas décider librement de leur allocation. Il est rare de trouver des financeurs intéressés par le financement des coûts de structures, des logiciels, la formation du personnel ou encore dans la gestion, ce qui limite l’ONG dans son développement.
  • Par ailleurs, certains bailleurs de fonds ou entreprises cherchent parfois à mettre en avant des chiffres d’impact élevés, ce qui peut aller à l’encontre de la qualité des actions entreprises. Par exemple, dans le domaine de l’éducation, certains bailleurs préfèrent financer 300 $ par étudiant pour 30 heures de formation pour 100 étudiants, plutôt que 2 000 $ par étudiant pour 200 heures de formation pour 30 étudiants, temps pourtant nécessaire pour délivrer une formation de qualité. 

Cependant, après avoir consacré du temps à la modélisation financière d’une organisation reposant sur un modèle hybride entre une ONG et une entreprise sociale, avec des revenus réinvestis à 100% dans l’ONG, une perspective passionnante se dessine. Ce modèle a le potentiel de permettre à de nombreuses ONG de passer à l’échelle et de réaliser leur mission de manière plus efficace et durable.

Flywheel modèle ONG

Dans le cas de Codi, je suis convaincu que cette approche pourrait ouvrir de nouvelles perspectives et permettre des déploiements absolument passionnants ! Par exemple, pourquoi ne pas envisager l’ouverture d’un espace de co-working pour des personnes externes en dehors des heures de cours ? Pourquoi ne pas envisager de créer des programmes de formation spécifiques pour les entreprises à la recherche de développeurs talentueux ?

Ce qui est encore plus excitant, c’est que les réflexions de Codi ne sont pas un cas isolé. De nombreuses autres ONG envisagent également la mise en place de ce type de modèle hybride. Cela témoigne d’un changement de paradigme dans le secteur des ONG, où l’innovation et la durabilité financière sont de plus en plus pris en compte. En adoptant cette approche, les ONG pourraient diversifier leurs sources de financement et étendre leur impact de manière significative.

Je suis inspiré par cette évolution et j’ai hâte de voir comment Codi et d’autres ONG vont continuer à repousser les limites et à créer des opportunités passionnantes pour transformer des vies et contribuer à la société.

Ahmad et Rifaat : deux profils d’étudiant chez Codi

Ahmad Codi Tech Lebanon

Au commencement, Codi était principalement axé sur l’accueil d’étudiants réfugiés, notamment syriens. J’ai eu l’occasion de rencontrer Ahmad, un jeune homme syrien avec qui j’ai sympathisé. Il s’installait souvent sur le canapé à côté de mon bureau, ce qui nous permettait d’échanger régulièrement.

Né en Syrie, Ahmad a dû fuir son pays en raison de la guerre. Aujourd’hui, il se trouve coincé au Liban en raison du service militaire obligatoire. Les jeunes de moins de 40 ans doivent effectuer ce service, qui peut parfois durer indéfiniment (le cousin d’Ahmad l’a effectué pendant 7 ans). Malgré ces difficultés, Ahmad déborde de détermination. Je n’ai jamais rencontré un étudiant qui a autant postulé dans des universités pour poursuivre ses études. Malheureusement, à chaque fois, il se heurtait au même problème : le rejet de sa demande de visa. Lors de mon dernier jour à Codi, il m’a présenté à Basel – un senior software engineer égyptien qui était de passage à Beyrouth et qu’il venait de rencontrer à la mosquée. Une chose est sûre, Ahmad saura se créer des opportunités! Codi, c’est le tremplin dont il avait besoin !

Rifaat Codi Tech Lebanon

En ces temps de crise profonde, Codi a connu une évolution significative dans le profil de ses étudiants. Au fil des années, de plus en plus de Libanais ont postulé au programme de Codi, cherchant des opportunités face aux difficultés économiques et aux conséquences du contexte actuel. Parmi eux, Rifaat est un exemple marquant. Originaire de Baalbek, il avait réussi à obtenir une place pour un master dans une école d’ingénieur en France. À la fin de ses études, il avait décroché un emploi dans une entreprise française. Malheureusement, en raison de la pandémie de Covid-19, son entreprise a dû supprimer des postes et, à cause de son visa, il a été contraint de rentrer au Liban.

Après avoir envoyé des centaines de candidatures sans recevoir de réponse, Rifaat s’est résolu à changer de carrière et s’est tourné vers le métier de developer full stack grâce à Codi. À ce jour, son projet est de créer une plateforme de freelancing spécialisée dans les métiers de l’informatique en mettant en valeur les talents libanais. Très accueillant, c’est lui qui m’a emmené visiter les différents quartiers de Berouth avant d’aller boire un bière au bord de la mer. Nous avons prévu de garder contact.

Après deux semaines, pour moi, le Liban, c’est :

Joseph Codi Tech Lebanon

Un sens de l’accueil hors pair : j’ai extrêmement bien été accueilli – chaque weekend ou certains soirs de semaine, un membre du staff, un mentor ou un étudiant m’a proposé de d’explorer une ville ou un restaurant typique, dans le but de me faire découvrir la culture libanaise. C’est le cas par exemple de Joseph qui m’a emmené nous balader avec Joy sa femme et Karim son fils à Byblos. Cette ville fondée en 5000 avant Jésus Christ est particulièrement bien conservée. Nous avons déambulé dans le souk historique où nous avons testé l’un des restaurants typiques.

Lorsqu’il y a un problème, les libanais trouvent des solutions : Par exemple, face aux pénuries d’électricité, de nombreux Libanais se sont tournés vers l’énergie solaire. C’est la première fois que je vois autant de panneaux solaires par kilomètre carré, alors qu’il y a seulement 3 ou 4 ans, ils étaient pratiquement inexistants. Je serai curieux de savoir combien de libanais issus de la diaspora ont entrepris en Europe, au Brésil ou encore aux US car trouver des solutions, c’est la définition même de l’entrepreneur.

Cette année encore, ce fut un véritable privilège de passer du temps avec une ONG exceptionnelle qui contribue à changer la trajectoire de vie de centaines de jeunes chaque année ! Après ce 9ème projet, je peux affirmer une nouvelle fois que les gens de bonne volonté existent aux 4 coins de la planète. Ils démontrent au quotien que: “Nous pouvons tous agir à notre échelle”! #Génération Impact

NGO project Map

Belle journée à tous,

Romain